Intentions de mise en scène

 

Trois femmes.
Trois fragments d’Olympe.
Trois îlots distants les uns des autres.
L’isolement.
Les espaces se rapprocheront les uns des autres.
Réunis, ils rassembleront les trois prismes à travers lesquels, les trois femmes ont réinventé Olympe.

La direction d’acteur s’impose à l’esthétique trop présente d’une mise en forme qui serait déplacée.

A l’extérieur, le rouge menaçant des hommes guerriers en lutte contre la nature de femmes, le rouge de l’humiliation de ces dernières, de la révolution, celle naissante des femmes pendant la révolution de la caste bourgeoise. Révolution d’hommes.

Le rouge cardinal d’une autre caste diabolisatrice de la femme de notre civilisation.

En s’inventant Olympe, elles la créent.

Le cachot s’éclairant petit à petit de la conscience éveillée de ces femmes, deviendra le tribunal des hommes et des passives.
Les murs, grimoires des confessions et des testaments griffonnés à la hâte, deviendront le tableau laïc des réflexions d’Olympe.
Les paillasses, une fois ajustées entre elles, construiront l’échafaud qui assassine les corps, non l’esprit.